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Adaptation

Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) définit l’adaptation comme un ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques présents ou futurs ou à leurs effets, afin d’atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques.

Le GIEC définit ainsi l’adaptation au changement climatique dans son glossaire : la “démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer ou d’éviter les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour certains systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences.”

L’adaptation au niveau international

La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) reconnaît la vulnérabilité de tous les pays aux effets du changement climatique et appelle à des efforts particuliers pour en atténuer les conséquences, notamment dans les pays en développement qui n’ont pas les moyens de le faire seuls.

Dans les premières années de la Convention, l’adaptation a reçu moins d’attention que l’atténuation, car les Parties voulaient plus de certitude sur les impacts du changement climatique et la vulnérabilité à celui-ci.
Lorsque le troisième rapport d’évaluation du GIEC a été publié, l’adaptation a pris de l’ampleur et les parties se sont mises d’accord sur un processus visant à remédier aux effets néfastes et à établir des modalités de financement pour l’adaptation.
Actuellement, les travaux sur l’adaptation sont menés par différents organes de la Convention. Le Comité d’adaptation, que les Parties ont convenu de mettre en place dans le cadre du Cadre d’adaptation de Cancún dans le cadre des Accords de Cancún, est une étape majeure vers une approche cohésive de l’adaptation basée sur la Convention.

L’Accord de Paris précise l’adaptation aux changements climatique en son article 7. En matière d’adaptation, un certain nombre de dispositions ont été incluses dans l’Accord, mais elles restent principalement d’ordre qualitatif. La considération de l’adaptation parmi les trois objectifs primordiaux de l’Accord constitue une reconnaissance déterminante de l’urgence de l’adaptation.

Dans cette perspective, l’Accord de Paris établit pour la première fois un objectif mondial en matière d’adaptation visant à renforcer les capacités d’adaptation, à accroître la résilience aux changements climatiques et à réduire la vulnérabilité à ces changements.

Les secteurs vulnérables à Madagascar

Mesures d’adaptation

Au niveau national, Madagascar dispose des documents cadres qui sert de guides dans la mise en œuvre des actions d’adaptation aux changements climatiques (PANA, PNLCC, PNA, CDN,..).

Pour faire face aux impacts des changements climatiques, voici quelques exemples d’actions inspiré de ces documents cadres qui devront être mise en œuvre pour renforcer la résilience du pays

  • Une utilisation plus rationnelle des ressources en eau
  • La rénovation ou la construction de bâtiments mieux adaptés aux conditions climatiques extrêmes
  • La construction de murs contre les inondations et de digues
  • Le déplacement de certaines infrastructures pour s’éloigner des zones inondables
  • Le choix de cultures plus résistantes à la sécheresse
  • La création de corridors terrestres permettant la migration des espèces