Agriculture

Cette étude conclut que la forte variabilité des précipitations et le stress hydrique qui s’y attache (baisse/hausse des précipitations et augmentation de l’évapotranspiration), les perturbations cycloniques, l’augmentation de la température, etc. figurent parmi les aléas les plus remarquables.

Les impacts de ces aléas, tels que le changement dans l’hygrométrie, le développement des insectes nuisibles, l’érosion due à l’intensification du ruissellement, l’ensablement des parcelles de culture, etc. ont des conséquences non négligeables.

La combinaison des impacts entraînent la non maîtrise de l’eau, le bouleversement de l’agroclimat, la perte de fertilité des sols, l’érosion de la biodiversité agricole, la baisse de la productivité agricole, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, l’amplification de la pauvreté, ainsi que l’insécurité en général.

Pour la riziculture qui emploie 80% des mains d’œuvre agricoles, diverses initiatives ont été lancées mais la filière n’arrive pas à se lancer proprement. Elle enregistre, par exemple, une baisse de rendement notable dans les greniers nationaux (Alaotra, Marovoay, la cuvette d’Andapa, et le delta de Morondava et du Mangoky.

Les vents violents associés à l’augmentation de l’intensité des cyclones tropicaux vont diminuer la production de vanille, une filière importante sur l’économie nationale et prépondérante aux yeux des régions productrices.

Par ailleurs, les changements des paramètres climatiques pourraient avoir d’autres impacts sur la chaîne de production : ré-humidification des gousses pendant le séchage au soleil ; insectes nuisibles et microorganismes qui entraîne une perte de qualité.